Dans la perspective de la tenue d’un sommet ordinaire des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale, le Premier ministre, chef du gouvernement a reçu ce 07 Avril , au nom du président de la République, le président de la Commission, Baltasar Engonga Edjo’o.La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tiendra, à Bangui en République centrafricaine, dans les prochains jours un sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat. Cette rencontre de très haut niveau doit se tenir à une date arrêtée d’accord partie entre les six chefs d’Etat de la sous-région, sur proposition du président en exercice. C’est dans ce cadre que le président de la Commission de la Cemac a entrepris une tournée à travers les pays concernés afin d’obtenir l’accord des chefs d’Etat sur la proposition qui leur est faite par le président centrafricain, Faustin-Archange Touadera. Baltasar Engonga Edjo’o a été reçu à cet effet hier, au nom du président de la République, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. « Je viens d’être reçu par le Premier ministre, dans le cadre de l’organisation des prochaines assises de la Communauté. Etant donné que toutes les délégations des pays membres doivent être en présentiel, nous avons donc estimé nécessaire de réaliser une mission circulaire pour nous concerter avec les Etats membres sur la date proposée par la présidence en exercice », a déclaré à la presse, le président de la Commission à l’issue de l’audience. Sur la date proposée pour la tenue des assises, Baltasar Engonga Edjo’o a déclaré que celle-ci n’ayant pas encore été entérinée par les six chefs d’Etat, il n’est donc pas possible de la rendre publique.Interrogé sur la mise en œuvre des projets intégrateurs dans le cadre de l’espace sous-régional, le président de la Commission de la Cemac a annoncé que ceux-ci sont en exécution. « L’état d’exécution des projets intégrateurs fera l’objet d’un rapport qui sera présenté lors de la Conférence des chefs d’Etat », a fait savoir Baltasar Engonga Edjo’o. Ceux-ci concernent la construction des infrastructures dans le domaine des routes, les barrages, les ports secs, les ponts, l’interconnexion électrique entre certains pays dont le Cameroun et la République centrafricaine. Il s’agit également de l’amélioration des services publics de l’eau, de la santé, de l’éducation, le marché commun et la diversification économique