Le port de Douala-Bonabéri ne se contente plus d'être une référence.
Il est désormais en voie de devenir un hub portuaire et maritime puissant, intégré et résolument compétitif
Après Dibamba Missolé I ,hier jeudi, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Joseph DION NGUTE
en qualité d'émissaire du Chef de l'État Paul BIYA a procédé ce vendredi 25 Juillet, à Douala à la pose de la première pierre du terminal mixte vraquier sur la rive droite du Wouri.
Cette intense activité participe de la mise en œuvre de la vision du chef de l'Etat à savoir : aménager une zone logistique moderne et intégrée autour du port
afin d'améliorer la compétitivité de la chaîne logistique et l'implémentation de nouvelles activités dans de bonnes conditions.

Douala, ce 25 juillet 2025, le Cameroun rencontre et raconte son histoire sur ces berges du Wouri, où fut signé par les
Chefs Traditionnels Sawa, le Traité germano-camerounais. C'est ce traité qui fit naître le Cameroun au 19ème siècle.
C’était un jour
de juillet comme celui-ci, en 1884, il y’a exactement 141 ans.
"Ému" et "heureux" à la fois, c'est par cette évocation historique que le Premier Ministre Chef Gouvernement, en sa qualité d'émissaire du Chef de l'État, Paul BIYA, a fait son entrée dans la liturgie de la parole qui a marqué la cérémonie de pose de la première pierre du terminal mixte vraquier sur la rive
droite du Wouri.
En conjuguant l'histoire au présent, Joseph DION NGUTE a également salué les Autorités
Traditionnelles qui ont bâti sur ces lieux mythiques, il y a deux siècles, le Ngondo, Assemblée
traditionnelle du Peuple Sawa, dont l'admission au Patrimoine Immatériel de l’Humanité de
l’UNESCO fait la fierté du Cameroun. Le certificat lui a été officiellement remis, le 5 juillet
2025, ici à Douala, a tenu à rappeler Chief Joseph DION NGUTE.
C'est au cœur de la célébration de cette consécration internationale, fruit de la diplomatie gagnante du
Cameroun, qu'intervient cette autre séquence de la vie nationale.
Le Premier Ministre Chef du Gouvernemnt, en tire une conclusion qui coule de source."Le Terminal Mixte Vraquier, dont les travaux seront lancés aujourd’hui, ne devrait pas échapper à cette règle.
En effet, dans un contexte de mondialisation accrue et de croissance continue des échanges commerciaux, les ports africains sont appelés à
jouer un rôle déterminant dans les dynamiques économiques régionales et continentales. Cependant, ce potentiel ne saurait se concrétiser pleinement sans une modernisation profonde des infrastructures portuaires, permettantd’améliorer substantiellement la performance technique à travers notamment la fluidification des opérations de chargement et de déchargement, la réduction du temps d’escale, ainsi que l’optimisation des chaînes logistiques. Une fois concrètes, ces avancées ont un impact non négligeable sur la baisse des coûts de passage portuaire, ces derniers étant présentés comme
un facteur déterminant dans l’attractivité d’un port vis-à-vis des armateurs, des chargeurs et des investisseurs logistiques.Par ailleurs, des infrastructures modernes et efficientes favorisent
l’intégration économique régionale, dans un contexte où nos dirigeants sont résolument engagés dans la mise en œuvre de la Zone de libreéchange continentale africaine (ZLECAf).
Sur le plan de la compétitivité, les ports dotés d’infrastructures modernes peuvent mieux répondre aux normes internationales en matière de sécurité, de durabilité et de digitalisation. Ils se positionnent ainsi, de manière favorable, dans la concurrence interportuaire, attirant davantage de lignes maritimes régulières, tout en stimulant l’industrialisation et la création d’emplois au niveau local."
"A l’observation des développements en cours, un constat s’impose. Le Port de Douala-Bonabéri ne se contente plus d’être une référence. Il est désormais en voie de devenir un hub portuaire et maritime puissant, intégré, tourné vers l’avenir et résolument compétitif. Cet instant, hautement symbolique, consacré au lancement des travaux du Terminal Mixte Vraquier, intervient au lendemain d’un autre moment tout aussi historique, que nous avons partagé hier sur les berges de la Dibamba, à Missolè 1, à l’occasion du lancement du projet
d'aménagement d'une Zone Industrialo-Portuaire. Voilà deux événements, deux projets qui procèdent d’une même
Vision : celle d’un homme d’État, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’État, dont la détermination à servir le peuple Camerounais reste intacte, à l’effet de bâtir un pays uni et prospère".
On ne le dira jamais assez :
Quand le port vit, il peut être porteur de croissance économique accélérée.
Ainsi le veut le Chef de l'État, Paul BIYA, dont la noble ambition reste intacte ; à savoir : faire du Port Autonome de Douala, le port de référence du golfe de Guinée.
Laurentine BEKONO

















































